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L'Art omeyyade de Cordoue s'est développé en Al-andalus du VIIIe au Xe siècle. La forêt d'arcs et de colonnades de la Grande mosquée de Cordoue illustre sa monumentalité, à l'opposé de l'art nasride, plus tardif et plus ornemental.

Installée en al-Andalus (l'Espagne mauresque), cette dynastie descend de celle des grands Omeyyades de Syrie, qui fut décimée au Plantilla:VIIIe siècle. Elle fut remplacée après sa chute par différents royaumes autonomes : les Reyes de Taifas (1031-1091), mais la production artistique ne différa pas fondamentalement après ce changement politique.

Architecture et urbanisme[]

L'architecture se caractérise par l'emploi d'arcs en fer à cheval avec des claveaux de couleurs alternées. Les arcs polylobés sont également très employés. Dans les constructions religieuses, le mihrab est souvent traité comme une petite pièce à part entière. Le décor architectural consiste à la fois en stuc taillé et en mosaïque à fond d'or. D'aucun retrouvent dans certains monuments des traces d'influence wisigothe (peuple d'origine germanique qui habitait l'Espagne jusqu'à l'arrivée de l'Islam et qui continue encore à survivre dans certaines provinces du Nord du pays). L'écriture kufique (angulaire) est extrêmement employée.

Archivo:Cordoba moschee innen1.jpg

Intérieur de colonnades de la Grande mosquée

Le monument phare de cette période est, sans conteste, la Grande mosquée de Cordoue, bâtiment d'une complexité extrême car il fut successivement agrandi par quatre Califes différents ; de plus son étude est actuellement rendue difficile par la cathédrale gothique qui fut construite au beau milieu, au XVIe siècle. On connaît pourtant beaucoup de choses sur ce chef d'œuvre de l'art Islamique, qui étonne par la légèreté de ses deux arcades superposées, et ses proportions gigantesques : plus de 1,5 ha ! Son mihrab, conçu comme une pièce, est revêtu d'inscription kufique en mosaïque de verre provenant de Byzance.

D'autres lieux sont également importants dans l'architecture des Umayyades d'Espagne : ainsi, Madinat al-Zahra, une ville califale créée ex-nihilo, dont subsiste aujourd'hui la salle du trône, avec des colonnes alternées roses et bleues et des fontaines. On y a retrouvé aussi d'impressionnantes rondes bosses de bronze, dont nous reparlerons un peu plus loin.

La mosquée Bab Mardum à Tolède, datable vers 1000 est un petit édifice de brique et de pierres alternées, au plan particulier : il ne comporte qu'une seule pièce sans cour, divisée en trois à la fois dans les sens de la longueur et de la largeur. Une belle frise d'inscription kufique en brique surmonte un décor d'arcs outrepassés qui se chevauchent. La mosquée d'Almonaster la Real (Huelva), légèrement antérieure, présente un plan similaire à celui des mosquées omeyyades. L'espace y est divisé entre la cour des ablutions et la salle de prière. Cette dernière s'organise en cinq nefs, dont les arcs outrepassés d'origine ont été modifiés par la suite.

Plus au nord, le Palais de la Aljafería à Saragosse est un exemple de la typologie palatiale omeyyade développée par les taïfas.

Objets[]

Céramique[]

La céramique n'est sans doute pas l'art le plus remarquable : on retrouve les techniques Abbassides : faïence et lustre.

Métal[]

On connaît surtout, en ce qui concerne le travail du métal, les grandes rondes bosses provenant de Madinat al-Zahra. Il s'agit en réalité de bouches de fontaines, l'eau s'échappant par la bouche des animaux représentés (un cerf et une biche sont conservés), aux formes extrêmement géométrisées. Des motifs décoratifs incisés ornent toute la surface du métal.

Ivoire[]

Pyxid Al Mughira OA 4068

Pyxide d'al-Mughira

Archivo:Flat casket Cuenca Louvre OA2775.jpg

Cassette plate en ivoire provenant de Cuenca, Louvre

L'ivoirerie quant à elle se retrouve essentiellement dans la production de cassettes rectangulaires et autres boîtes. L'objet le plus remarquable est indubitablement la pyxide d'al-Mughira, conservée au Louvre et datée de 968. Cette boîte ronde taillée dans une seule défense d'éléphant est entièrement sculptée de scènes animées à l'iconographie énigmatique : scènes de musique et scènes de trône participent d'une iconographie courante, mais on trouve aussi des personnages cueillant des dattes, des combats d'animaux et de personnages. Selon un certain nombre de spécialistes, il faudrait lire cette merveille de l'art islamique comme une allégorie du pouvoir.

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Pyxide de Zamora

Bois[]

Un autre médium couramment utilisé est le bois, qui sert souvent pour les minbars et pouvait être peint.

Tissus[]

Le tissu était également très utilisé notamment dans les tiraz, les ateliers royaux, mais cette production est difficile à cerner du fait du manque d'œuvres conservées.

Voir aussi[]

  • la période historique :
    • Émirat de Cordoue ;
    • Califat de Cordoue ;
    • époque des taifas .

Plantilla:Portail

Omeyyades Catégorie:Omeyyades Catégorie:Omeyyades de Cordoue Catégorie:Art en Espagne

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